Je suis super énervée, j'avais presque terminé mon article et je l'ai effacé par mégarde! Quelle pas dégourdie je fais, ce n'est pas possible. Bref.

Le titre ne reflète en rien le contenu de cet "article" mais comme j'écoutais la chanson des Status Quo et que j'ai la manie de taper ce que j'entends... Non, ce qui est intéressant, c'est plutôt de savoir pourquoi j'écoutais cette chanson. Je viens de répondre à une annonce pour être prof dans une école militaire aux US. Je sais pertinemment que je ne serai JAMAIS prise car: 1) C'est une école pour garçons, et à moins de transformer Victor en Victoria (impossible vu les seins), je ne pense pas qu'ils emploient des jeunes femmes en provenance d'outre atlantique 2) N'étant pas vraiment en adéquation avec la rigueur et la discipline militaires (ça se saurait sinon... Les 10 kilos auraient déjà disparu), qui plus est américaines, ma lettre de motivation était des plus réservées. Mais, franchement, ce serait vraiment trop drôle de bosser un an dans un établissement comme ça, perdu dans un état-cambrousse du centre des US. Et puis, faut bien le dire, c'était la seule des annonces qui portait la mention " International application considered". Bah oui... Toujours dépendante de cette satanée carte verte qui empêche mes rêves d'évasion de venir à bout. Alors après tout, pourquoi ne pas postuler? Qu'est ce que cela me coûte? Niente. 15 mns de mon temps...

Oui, mais le problème, c'est que du temps, je n'en ai pas trop. Il me reste deux semaines et demie pour rendre mon putain de mémoire. Oui, je deviens grossière, mais je n'ai tellement pas envie de le faire ce mémoire! Je ne veux pas, je ne veux pas, je ne veux pas. J'ai rien à dire moi. Blablater pendant 30 pages... c'est vraiment pas mon truc quand le sujet ne m'inspire pas. Mais j'aurais beau pleurer, hurler ou trépigner, ça ne fera pas avancer mon mémoire. Et puis personne ne m'oblige à le rendre. Nobody... but me. Mais la motivation pour cette maîtrise baisse au fur à et mesure que mes chances de quitter notre bel héxagone cet été s'amenuisent. Et motivation et chances ont aujourd'hui atteint le niveau ZERO. Bah ouais. Alors, je sais, c'est dommage de baisser les bras maintenant après avoir bossé cette année. Je n'aurai pas plus envie de faire ce mémoire au mois d'août pour le rendre en septembre. Et si je le rends en septembre, adieu l'éventuelle admission en 3ème cycle. Et si je le rends en septembre (bis),  bye bye la mention (méritée) en maîtrise. Faut que je me motive, que je me bouge. C'est faisable, je sais bien, L. a écrit 65 pages en ce laps de temps. J'en ai moitié plus (ou moitié moins, c'est selon le temps ou les pages)  qu'elle, alors... De quoi je me plains? Mais je ne me plains pas en fait. Je n'arrive simplement pas à avancer. Moi qui pensais qu'en rentrant du mariage, j'aurais tellement de pression que j'allais m'empresser de me mettre au boulot. C'est loupé.

Tiens, en parlant du mariage... Très beau mariage. Très émouvant. Il a fait beau et chaud le jour J (ça s'est mis à déconner dimanche, quand je n'avais plus qu'une chose à faire: bronzer et buller au bord de la piscine). Tout le monde était content, les mariés, la famille, les amis. J'ai bien lu mon texte à l'église, c'était cool. Vraiment, un beau moment partagé avec des gens que j'aime, c'était top.

Top top top.

Dommage que mon mémoire ne soit pas d'écrire 30 pages sur ce joueb... Ce serait déjà fini.