In deep... - Que ferait-on sans les grands frères?

En réponse à mon email d'hier soir, voilà ce que j'ai reçu ce matin:

"Pfiou !

Avec le titre j'ai cru que t'avais ecrasé un écureuil !!

Heureusement, non mais j'ai eu peur.

Tu t'es embrouillée avec Quinn la peste. C'est rien, il en verra d'autres et toi aussi.

Ca aurait pu être beaucoup plus grave :

1 - tu aurais pu lui balancer une bonne vieille tarte.

2 - tu aurais pu mettre les pieds sur le bureau, cigarette et lire le très intéressant France Football de mardi en signe de protestation

3 - tu aurais pu emmener ta classe jouer sur la Nationale pendant que tu allais chasser l'écureuil que tu dois me ramener le 21 décembre (t'as vu j'ai pas oublié la date ... )

cela dit il faut tirer une morale exemplaire de l'incident que Kouine a déjà oublié, cette tête de piaf.

: il ne faut jamais AU GRAND JAMAIS attendre que la moutarde monte dans le nez avant de dire qu'elle pique et qu'elle est périmée depuis 2003.

Dans toutes les situations il faut mettre le "hopla" tout de suite. Tu n'es pas une cocotte minute que diable.

Je tiens ca du grand Aimé Jacquet.

Il faut laisser parler le côté Lara Croft qui sommeille en toi. (ca c'est de moi)

Un truc te plait pas ? Une tarte.

Une phrase de trop ? Une tarte, un crochet

Une situation qui ne te sied pas ? Une tarte, un crochet, et re une tarte

tout de suite

C'est valable partout et tout le temps (même si on réserve plus la tarte et le crochet aux terrains de foot et aux feux rouge)

En fait, dans la vie normale on utilise, au choix, les remarques acides, le refus poli mais ferme, le retrait discret, le foutage de gueule, la manif (si tu as été adhérente CGT dans ta jeunesse)

Il ne faut pas attendre - comme je l'ai déjà écrit avec une fine métaphore à base de moutarde - que les choses enflent et prennent de la disproportion !

Par exemple, lundi.
Si un de tes élèves ose te répéter que tu es comme lui.

Tu ne t'énerves pas, tu ne lui claques pas les trois kilos du dernier tome d'Harry Potter sur le groin.

Avec le sourire : "On en rediscutera quand tu me verras venir à l'école en skate, gros sac*. Pareil, le jour où tu me verras mettre un coussin sur mon fauteuil au ciné ou utiliser un escabeau pour mettre les pièces dans le distributeur de coca, on pourra parler. En attendant, tu vas me chercher un écureuil"

Il aura bien compris l'abysse intellectuelle et philosophique qui vous sépare même s'il est Américain

voila c'était une analyse qui vaut ce qu'elle vaut.

Mais si tu ramènes, ne serait-ce que ce réflexe des USA, ca sera une super expérience (a condition que tu me ramènes aussi mon écureuil)

:-)

Sois sage d'ici là ... évite d'aller en prison

Gros bisous mon lapinou !!!

(pour te consoler je t'envoie dès lundi la deuxième saison de Kaamelott. Tu vas voir, rien de tel pour se remonter le moral après avoir galeré toute la journée pour attraper un écureuil)

* en option "

surtout quand on est accroc

Re: surtout quand on est accroc

surtout quand on a choisi skyblog,

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