Hier, je ne voulais pas sortir. Comme souvent en ce moment d'ailleurs, l'humeur est au gris. Je n'ai qu'une seule envie, me réfugier au ciné et oublier, ne plus penser, me perdre dans d'autres vies, d'autres histoires inventées de toutes pièces. Ironie du sort, je n'y vais quasiment pas: pas le temps, des dossiers en attente, la recherche pour le mémoire qui n'avance pas... bref, des vacances qui n'en sont pas... Enfin, pour en revenir à nos moutons: HIER SOIR.

Donc, V. me dit qu'elle va chez un pote de S. pour fêter son anniv'. Une soirée en semaine, un truc sympa a priori, je suis conviée si ça me dit. J'hésite, un autre plan tombe à l'eau, alors après tout, why not? Il faisait beau, ça a dû jouer sur le moral... Bref, nous voilà parties dans le 95. Thème de la soirée: tout en BLANC. Je respecte à 50%, le pantalon était noir. En même temps, ça vaut mieux, le noir, ça mincit, et c'est ce dont j'ai besoin en ce moment! BREF. Je ne me sentais pas super, je ne pensais pas que je serais de "bonne compagnie". Ayant décidé un ènième fois que je me mettais au régime, je ne voulais pas trop y aller aussi à cause de la junk food et de l'alcool que j'allais forcément ingurgiter. Et bien sûr, ça n'a pas manquer... Après avoir réussi à découper  3 pizzas archi trop cuites, dures comme du plâtre, j'ai bien dû m'en enfourner 5 parts  (Oui, oui, rien que ça!) en guise de "récompense à l'effort rendu" ! Mais pour faire passer les bouts de pizza-au-plâtre-froide-mais-pas-si-mauvaise-que-ça-finalement-vu-que-j'en-ai-mangé-plein, il fallait du liquide...

Et là, le punch entre en scène...

Un bon petit punch pas trop corsé, qui va bien, quoi!

Donc, on (= je ne parle pas de moi en disant "on" mais de toute l'assistance, à savoir les potes de S. , ma soeur...) s'applique à vider l'énorme saladier de punch, les esprits commencent à s'animer, les langues se délayent... Bizarrement, l'alcool rapproche les gens. C'est nul mais dans les faits, c'est quand même assez vrai, du moins quand l'alcool reste au simple stade "d'égayeur ponctuel"de soirée (Egayeur, nouveau mot inventé. Pas mal non?) Où en étais-je? Ah oui, l'alcool, le punch donc... On rit, on parle, on danse, on commence à dire n'importe quoi. V. et ses "bocals" (bravo bravo) et ses "il faut mettre cannelle" ( euh... Virgun, que penses-tu de "DE LA cannelle" ?) témoignent de l'effet traîte de ce petit punch-des-îles-miam-miam. Et puis le saladier vidé, voilà que l'on se dit que quand même, ça serait bien de continuer notre lancée sur le punch, et pourquoi pas en refaire nous même, comme des grands? hein? Alors on file à 4 dans la cuisine, V. vide la moitié de la cannelle dans le saladier (voilà pourquoi le punch était limite marron bizarre après!), on invente des nouvelles doses, bref, on joue les "apprentis puncher" ( puncher= gens qui font le punch. non, non, ça non plus ça n'existe pas). Mais finalement, pour des débutants, je crois que notre punch était pas mal quand même. Il a limite été plebiscité. On nous a chargés d'en refaire... à moins que nous ayons nous même repris l'initiative? Me souviens pas... en tous les cas, on a rejoué les punchers plusieurs fois dans la soirée, et c'était assez drôle.

Le reste est assez banal. J'ai rencontré des nenettes très sympa, avec qui j'ai bien rigolé. Le seul mec de notre quator de puncher, que l'on va nommer "casquette" (le mec, pas notre team) était mimi comme tout... Très charmant. Oui, plutôt pas mal. Mais les deux autres nenettes du quator, à savoir ma soeur, V. , et E., la soeur de notre ex-belle-soeur ,(oui, un peu compliqué, mais bon... ) sont quand même très très jolies, donc... Casquette état juste gentil. Mais c'est de plus en plus rare les mecs mignons, marrants et en plus gentils. Voilà, donc, un mini-crush exarcerbé par l'alcool et le manque de confiance en soi actuel...

Rien à dire de plus. On est rentré vers 2h00. V. travaille aujourd'hui. Je suis un peu morte. Le plafond tournait au dessus de ma tête quand je me suis couchée dans mon lit adoré hier soir... No comments!