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Biz

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Hier, je ne voulais pas sortir. Comme souvent en ce moment d'ailleurs, l'humeur est au gris. Je n'ai qu'une seule envie, me réfugier au ciné et oublier, ne plus penser, me perdre dans d'autres vies, d'autres histoires inventées de toutes pièces. Ironie du sort, je n'y vais quasiment pas: pas le temps, des dossiers en attente, la recherche pour le mémoire qui n'avance pas... bref, des vacances qui n'en sont pas... Enfin, pour en revenir à nos moutons: HIER SOIR.

Miroir de ma tête, de mes pensées... "Et en profondeur" reflète l'humeur du jour, de l'instant.

Rien de fou à raconter. Normal, rien de fou dans ma vie en ce moment. Ma vie se résume à l'attente ces derniers temps. La passivité m'agace. Est ce que ça va bouger? Serai-je toujours à Paris en septembre prochain?

Vouloir partir à tout prix... Est-ce une fuite ou une réelle envie d'aller voir ailleurs ce qui s'y passe? Une réelle envie de fuir peut-être. Mais est ce le bon choix? L'herbe n'est pas plus verte ailleurs... ça se saurait.

De toute façon, je ne suis pas encore partie... RDV pour un entretien mercredi soir prochain avec le directeur d'une AF aux US. Un poste à temps partiel, contrat de 3 ans. 3 ans, c'est beaucoup quand même. 3 ans, ça fait un peu flipper. La Fac de Fresno m'a dit que j'avais postulé trop tard. Les cons! Domage, la Californie, c'est un peu mon rêve quand même. Quitte à partir de Paris, de ses cafés, de son ambiance, de sa beauté; quitte à m'envoler seule loin de ma soeur, ma famille, mes amis; quitte à se retrouver seule das un pays lointain dans lequel je ne connais personne; quitte à, quitte à... autant aller sous les palmiers, tant qu'à faire! Non? D'où ma réticence à partir au Minnesota. Mis à part le fait que c'était des fous et que le poste était quand même assez pourri (grave) il fait quand moins 20 000 degrés en hiver là-bas, et pour le coup, je ne fais pas ma Marseillaise! Enfin, assez pour les US et ce que sera ma vie dans 4 mois. Si ça se trouve, je serai toujours assise derrière le même petit bureau, dans la même chambre, du même appart', à faire un 3ème cycle de "je-ne-sais-quoi".

Je suis allée voir "l'incruste" hier. J'étais partie pour "Les Choristes", mais je suis arrivée trop en retard. Du coup, "L'incruste". Franchement, je pensais que ça allait être pire. J'ai trouvé ça correct. Bon, c'est un film "carte", bien sûr, je dis pas... Mais je ne me suis pas ennuyée. En même temps, je suis bon public. Je ne pourrais jamais être critique chez "Télérama" ou aux "Inrocks". Mais qui veut l'être? ;-) Après, j'ai revu "Cyrano de Bergerac". ça faisait un bail. J'avais dû le voir lors de sa sortie en 90 quelque chose. Et hier soir, je l'ai revu. Du coup, ça m'a donné envie d'acheter le bouquin. Il y a des sacréments bons passages, quand même. Pour conclure la rubrique "film", je vais voir "Strasky et Hutch" ce soir. Ouais, je sais... Mais on se fait une complète (= ciné + resto + papotade + pleurs ou rires selon l'humeur et /ou  le film vu) avec K. ce soir. Là encore, merci "carte UGC" de me permettre d'aller voir des M

Il fait 25°C dehors et moi, j'ai la bonne idée d'attraper un rhume de la mort! J'ai marché trop longtemps hier avec mes tongues et j'ai des cloques sous les pieds. Aïe. Impossible de m'endormir la nuit dernière, j'ai pris un dornormyl, de coup, impossible de me lever ce matin. En bref, et pour changer, je suis super à l'ouest!

Je suis super énervée, j'avais presque terminé mon article et je l'ai effacé par mégarde! Quelle pas dégourdie je fais, ce n'est pas possible. Bref.

Ma décision est prise, there's no turning back. Je rends mon mémoire en septembre. J'en ai trop marre, je n'arrive pas à avancer. Marre Marre Marre. Donc stop. J'en ai marre de m'angoisser pour ça, alors qu'au fond, deep down inside, je sais que je m'en fiche royalement.

 

Les vacances sont terminées. A peine 8 jours au Club, en Turquie, et me voilà complètement déphasée, soûlée par les parisiens, le coeur gros et l'envie oppressante de sauter dans le prochain avion pour Antalya en espérant le revoir avant son départ et  repasser encore une nuit avec lui, dans ses bras.

"J' m'en fous pas mal...
' y peut m'arriver n'importe quoi,
J' m'en fous pas mal...
J'ai mon passé qui est à moi...
C'est p't'êt' banal,
Mais ce que les gens pensent de vous,
Ça m'est égal.
J' m'en fous !
Les souvenirs qui m'enlacent,
Chantent au fond de mon cœur,
Et tous les coins où je passe,
Me rappellent mon bonheur,
Et puis ' y a l' bal...
Je danse, et je ferme les yeux,
Je crois que c'est encore nous deux...
Parfois, j'ai mal!
J'ai mon cœur qui frappe à grands coups!
Ça m'est égal...
J' m'en fous !..."